Dès la deuxième séance, si les conditions sont favorables, je vous enseigne la pratique de l’autohypnose. Cette technique vous permet d’être autonome et d’atteindre plus rapidement vos objectifs personnels. Utilisée quotidiennement ou le plus fréquemment et régulièrement possible, elle offre de multiples avantages comme la relaxation, une meilleure maîtrise de soi, l’amélioration de la mémoire et de la concentration... Elle aide également à vaincre l’insomnie, à perdre ou gagner du poids, à se libérer de mauvaises habitudes, à gérer la douleur...
L'autohypnose contribue à une réussite rapide de la thérapie.
Il a été démontré que lorsque les muscles sont maintenus en état de détente profonde comme en hypnose, il est impossible de ressentir l’anxiété. À l’inverse, quand l’esprit est anxieux, les muscles se tendent. La pratique quotidienne de l’autohypnose, qui est une technique de relaxation, permet de renforcer le calme intérieur. Il vous sera possible de la pratiquer également à l’aide d’enregistrements que nous ferons au cours de certaines séances. L’autohypnose contribue de façon positive à une meilleure santé physique et mentale ainsi qu’à un épanouissement personnel. Rappelez-vous les mots d’Émile Coué : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.»

Du temps de Freud, la pratique de l’hypnose clinique se réduisait à la suppression des symptômes par l’emploi de suggestions directes. Le symptôme a une signification pour la personne. Si l’on se contente de le supprimer ainsi, il peut réapparaître ou se manifester autrement. C’est une des raisons pour lesquelles Freud s’est écarté de l’hypnose. De nos jours, une telle approche n’est plus utilisée par les praticiens.
Pour discerner la cause profonde du symptôme, j’ai recours à l’hypno-analyse. En état hypnotique, on accède aux informations contenues dans l’inconscient qui révèlent les origines du symptôme permettant alors un travail précis et adapté. J’utilise diverses techniques hypnotiques d’exploration : régression en âge, réponses idéomotrices (par le mouvement des doigts), pont d’affect, thérapie des États du Moi, dessin hypnotique, écriture automatique, rêve hypnotique...

Selon Young et Klosko, un schéma cognitif est une croyance très forte à propos de soi-même, souvent intériorisée pendant l’enfance. Les «schémas» se développent par l’interaction du tempérament inné de l’enfant, des expériences quotidiennes nocives dans son environnement (famille, école, fréquentations…) et du contexte culturel dans lequel il grandit. Les schémas constituent des représentations de ces premières expériences de vie et servent de filtres à travers lesquels les expériences ultérieures sont vécues et perçues. Ils permettent à l’enfant d’intégrer les connaissances et de donner un sens aux événements. Chaque fois qu’un schéma est réactivé, il provoque un mal de vivre indéfinissable, de forts sentiments de colère, de tristesse ou d’anxiété. Généralement inconscients, les schémas sont autodestructeurs et poussent un individu à répéter le même type de comportement inadapté. Résistants au changement, ils peuvent se transmettre de génération en génération.
Le traitement des schémas constitue une étape importante de ma thérapie qui vous permet de mettre fin à la répétition des comportements inappropriés et de vous libérer du passé.

John et Helen Watkins définissent l’état du moi comme «un système organisé de comportements et d’expériences qui sont liés ensemble par un principe commun. Chaque état du moi est séparé des autres états par une frontière qui est plus ou moins perméable.»

Chaque état du moi se distingue par un rôle précis, une humeur particulière et un fonctionnement mental spécifique. L’état du moi conscient et apparent à un moment donné est «l’état du moi prédominant». Chaque état du moi est séparé des autres par une frontière déterminée par le degré de dissociation. Une dissociation légère produit des barrières plus souples ; une dissociation sévère aboutit à des barrières rigides, imperméables, observées dans les personnalités multiples.

Selon Helen Watkins, «La thérapie des états du moi est l’utilisation des techniques de la thérapie individuelle, de la thérapie familiale et de la thérapie de groupe pour la résolution des conflits entre les différents états du moi qui constituent une «famille en soi» à l’intérieur d’un même individu.»

Le but de cette thérapie est de permettre une communication appropriée et une relation coopérative entre les états du moi. Ces derniers coexistent alors de façon harmonieuse, comme les membres d’une famille saine. Elle est mise en place lorsque certains états du moi poussent la personne à agir de manière incompréhensible, consciemment. La plainte pourrait être alors : «Une partie de moi veut faire ceci, une autre partie de moi ne me laisse pas faire.»

La thérapie des états du moi se révèle nécessaire pour des personnes ayant connu des traumatismes graves et/ou prolongés.

Pour contourner les résistances, j’ai également recours à l’hypnose éricksonienne avec l’emploi de métaphores et de suggestions indirectes. Orienté vers la recherche de solutions, cet apprentissage vous invite également à découvrir votre richesse intérieure et vos propres aptitudes au changement. Ces approches ont été développées par le célèbre psychiatre et psychologue américain (de Phœnix en Arizona, U.S.A.), Milton H. Erickson (1901- 1980).

Sous hypnose, par la pratique de stimulations bilatérales auditives, tactiles et/ou oculaires, le souvenir traumatisant est «digéré» et la charge émotionnelle et physique négative associée à ce souvenir est supprimée. La stimulation alternative des deux hémisphères cérébraux permet au cerveau tout entier de modifier l’expérience. L’impact sur la vie actuelle est ainsi éliminé. La thérapie permet d’effacer les sensations physiques, les émotions désagréables et les croyances dysfonctionnelles liées au traumatisme. On installe des croyances positives et le cerveau effectue seul le changement en les intégrant.

Dans ces approches fondées sur le principe de l’acupuncture sans aiguilles, des points spécifiques des méridiens sont stimulés par des tapotements ou par le toucher. Ce mode de stimulation permet d’éliminer, en quelques minutes, toute émotion désagréable liée au passé, au présent ou à l’avenir. La psychologie de l’énergie et ses techniques offrent des outils thérapeutiques puissants, rapides et très utiles pour une gestion efficace des émotions désagréables.

La Thérapie du Champ Mental a été mise au point par le psychologue californien Roger Callahan, élève et collaborateur d’Albert Ellis, fondateur de la thérapie rationnelle émotive. Après avoir étudié la kinésiologie appliquée et approfondi ses connaissances en acupuncture, Callahan a mis au point une série de protocoles destinés à régler divers troubles émotionnels. Son système de psychothérapie a été désigné par l’expression « Thought Field Therapy ». Callahan définit le champ mental comme un champ invisible associé à une pensée particulière ayant un effet sur les émotions.
Par exemple, quelqu’un qui souffre d’une phobie de l’avion peut ressentir de l’angoisse rien qu’en pensant à son prochain vol. Un sujet victime d’un traumatisme peut ressentir une détresse émotionnelle simplement en se remémorant l’événement en question. Ces émotions désagréables sont condensées sous la forme d’énergies qui perturbent le champ mental.
La TCM permet d’autoréguler rapidement les émotions négatives, toute envie compulsive ou même de contrôler la douleur. Par des tapotements sur des points d’acupuncture particuliers (méridiens) selon un ordre spécifique, elle supprime les perturbations énergétiques. Ces séquences de tapotements sont appelés « algorithmes ». À chaque émotion désagréable correspond un algorithme particulier. L'apaisement et la « cicatrisation » ne passent pas par l’intellect mais par le système énergétique de la personne.

Le cerveau gauche, conscient, logique, volontaire et raisonné, est capable de prendre de la distance, d’analyser et de digérer. Il peut transformer un traumatisme en mauvais souvenir, puis le ranger dans le tiroir des souvenirs simples pour continuer à vivre avec. Penser que le traumatisme est réglé revient à ignorer la mémoire émotionnelle du cerveau droit !
Une étude réalisée par le département de psychiatrie de l'Université de Harvard a permis, par l'utilisation du scanner, d'expliquer le fonctionnement cérébral lié à l'état de stress post-traumatique. Lorsque des personnes ayant subi un traumatisme émotionnel écoutaient le récit de ce qui leur était arrivé, elles présentaient alors les symptômes suivants : la zone du noyau reptilien de la peur dans le cerveau émotionnel s'activait en entendant le récit, et le scanner cérébral montrait une désactivation de l'aire de Broca, zone cérébrale qui est le siège de l'expression du langage. Ainsi, un événement traumatisant reste bloqué et ancré dans le cerveau droit, avec les images, sons, croyances et émotions désagréables qui lui sont liés. En raison de la désactivation de l'aire de Broca, la personne n’est pas en mesure de le verbaliser ni d’en guérir. Au moindre rappel du traumatisme initial, les souvenirs et émotions négatives sont réactivés et resurgissent de manière irrationnelle et incontrôlable. Les émotions sont réelles et présentes alors que la situation appartient au passé. Cela peut entraîner de graves conséquences du syndrome de stress post-traumatique.
Pour se libérer des traumatismes et du stress post-traumatique, l’hypnose, les techniques de la psychologie de l’énergie et les stimulations alternatives hypnotiques se révèlent efficaces.

Il s’agit d’un état particulier de la variabilité cardiaque ayant de nombreux effets positifs pour la santé et le bien-être. Le rythme respiratoire adopté pour atteindre la cohérence cardiaque opère directement sur le système nerveux autonome qui agit en cohérence avec le cœur, le cerveau et l'organisme.
La pratique de la cohérence cardiaque régule le fonctionnement des systèmes sympathique (Action) et parasympathique (Repos). Elle permet d’atteindre un juste équilibre amenant chaque système à intervenir en alternance et en harmonie.
Quand le système sympathique est trop sollicité, cela engendre un état de stress permanent (anxiété, tensions musculaires, troubles du sommeil, perte de concentration, fatigue, troubles alimentaires, douleurs chroniques, hypertension, dépression...). Une stimulation exagérée de l'un des systèmes affaiblit l'autre, ainsi, l'équilibre n’est plus assuré. C’est pourquoi il est nécessaire d'activer notre système parasympathique en instaurant le calme pour favoriser la détente et la récupération d’énergie.